Karl Gustavsen est l’artiste français incontournable qui tire le dessin de mode vers un art à part entière. Instruit par le stylisme-modélisme à l’École de de la chambre syndicale de la couture parisienne, le jeune Gustavsen a pu se former auprès des plus grandes Maisons de couture parisiennes telles Dior ou Balmain. Son art pictural intrinsèquement lié à la mode propose un panorama d’images successives aux airs d’éditoriaux vintage, une vision à la fois personnelle et universelle de la beauté intemporelle, du corps féminin et du vêtement, dextrement réalisée.
Juin, le mois des roses, est au couronnement d’une saison porteuse d’amour et annonciatrice de (re)naissance. Les artistes lui rendent souvent hommage à travers diverses symboliques florales picturales, d’où émerge et s’entremêle ce qu’il y a de plus beau. Ce geste métapoétique de création métaphorisée par l’éveil efflorescent est au cœur de la série de Mathieu Lalluque, qui capture l’éclat de la magnifique Louann.
Jimmy Concy nous propose sa série « Man up » où il partage son regard sur l’homme d’aujourd’hui, toujours dans une volonté de distinction naturelle. La quête d’un style défini et d’une identité artistique transparaît chez des modèles soigneusement choisis qui incarnent le chic à la française. Cette « scène » de bronzette en « Seine » dévoile l’esprit typiquement parisien d’élégance séductrice et nonchalante, que le photographe tente de capter dans le prisme des nouveaux enjeux du genre masculin reflétés par un monde en pleine mutation. En guise de réflexion, bronzons sous les quelques rayons.
« Intensité » est le titre attribué à cette série par le photographe Jimmy Concy. S’il n’est pas dans son studio à remplir les cartes mémoires de sa passion, le croiserez-vous peut-être dans les plus beaux quartiers de Paris en plein shooting. Jimmy est l’un des rares photographes noirs de mode parisiens. À travers son goût des univers chic et élégants, il nous présente son regard du regard, un choc entre profondeur, intensité, austérité, qui parvient au terme d’un dernier souffle froid persistant.